Le thé vert est une boisson millénaire appréciée dans le monde entier pour ses bienfaits et ses arômes subtils. Contrairement au thé noir, il n’est pas oxydé, ce qui lui permet de conserver sa couleur verte et une grande partie de ses nutriments. Mais comment fabrique-t-on exactement le thé vert et en quoi son processus de production se distingue-t-il des autres thés ?
Le thé vert, comme toutes les autres variétés de thés, est issu de la plante Camellia. Ce qui distingue le thé vert du thé noir ou du thé blanc, ce sont les étapes de transformation après la récolte. Le thé vert subit très peu de transformation, permettant de préserver la fraîcheur des feuilles et leurs bienfaits naturels.
Le processus de fabrication du thé vert, qu’il soit japonais ou chinois, vise à prévenir l’oxydation des feuilles, garantissant ainsi un goût frais et une couleur éclatante. Découvrez la gamme des thés verts chez Pagès pour explorer la diversité des saveurs offertes par ces méthodes de production.
Tout commence par la récolte des jeunes feuilles et des bourgeons de thé. Ces feuilles sont généralement récoltées à la main pour préserver leur qualité. La période de récolte est cruciale, les meilleures feuilles sont souvent cueillies au printemps, lorsqu’elles sont les plus tendres.
Une fois cueillies, les feuilles subissent un flétrissage. Contrairement à d’autres types de thé comme le thé noir, cette étape est très courte pour le thé vert, car l’objectif est de maintenir un maximum d’humidité dans les feuilles. Cela garantit une texture souple pour les étapes suivantes sans lancer le processus d’oxydation.
La phase de fixation est l’étape clé qui différencie la fabrication du thé vert de celle du thé noir. Pour prévenir l'oxydation des feuilles, celles-ci sont chauffées immédiatement après le flétrissage. Selon les méthodes, cette étape peut être réalisée à la vapeur dans la méthode japonaise ou dans des woks chauffés pour la méthode chinoise. Cette chauffe rapide permet de « fixer » la couleur verte des feuilles tout en préservant leurs arômes et leurs bienfaits.
Comme pour le thé noir, le roulage intervient pour façonner les feuilles de thé vert. Cette étape aide à libérer les arômes en brisant légèrement les feuilles et en extrayant les huiles essentielles. Le roulage peut varier en intensité selon les types de thés verts, les feuilles peuvent être roulées en longues aiguilles comme le Sencha ou broyées en une fine poudre, comme pour le Matcha.
Le séchage final des feuilles a pour but de retirer toute l'humidité restante, assurant une bonne conservation du thé. Cette étape doit être réalisée avec soin pour ne pas altérer la qualité des feuilles.
Le thé vert, en plus de ses arômes naturels délicats, peut être parfumé ou aromatisé pour offrir une expérience gustative encore plus variée.
Les thés verts parfumés sont souvent associés à des fleurs, comme le célèbre thé vert au jasmin, qui est très populaire en Chine. Les feuilles de thé sont mélangées aux fleurs pour les imprégner de leurs senteurs avant d’être séchées ensemble.
Les thés verts aromatisés utilisent des extraits de fruits, d’épices ou d’autres plantes pour enrichir leur saveur. Les thés verts aux agrumes, aux fruits rouges ou aux épices comme le gingembre sont particulièrement appréciés pour leur fraîcheur et leur légèreté.
La fabrication du thé vert, qu'il soit japonais ou chinois est un art ancestral qui repose sur des techniques précises et une grande attention aux détails. Chaque étape, de la récolte à la tasse, vise à préserver la couleur, la saveur et les bienfaits naturels des feuilles de thé. Les méthodes varient selon les régions et les traditions, mais l'objectif reste le même : offrir une boisson rafraîchissante et bénéfique, appréciée pour sa subtilité et ses arômes délicats.