Églantier
L’Eglantier fait partie des plantes présentes dans les infusions Pagès, son goût frais et acidulé apporte une légère note de peps à nos créations.
L’Églantier, un arbuste porteur de nombreuses histoires surprenantes
Origines de l'églantier
L’origine exacte de l’Eglantier est assez floue. Aujourd’hui, nous sommes simplement en mesure de dire que cette plante a toujours prospéré en Europe, en Asie et en Afrique du Nord.
On dit que le terme « Eglantier » viendrait du mot grec « kunorhodon » signifiant « rose de chien » faisant référence aux propriétés attribuées à la racine de l’Eglantier. Porteur de nombreux noms vernaculaires, l’Eglantier a été utilisé à diverses fins.
Les Perses tenaient en grande estime le modeste « gratte-cul », c’est le nom que l’on donne aux fruits de l’Eglantier. Ils l’employaient apparemment pour dissoudre les calculs et diminuer les règles trop abondantes. Le fruit de l’Eglantier tire son surnom familier de sa composition : les petits poils et grains présents à l’intérieur du fruit auraient provoqué des démangeaisons sur plusieurs personnes les manipulant. Le terme de « gratte-cul » et de « poil à gratter » aurait alors vu le jour depuis.
La racine de la plante était quant à elle employée pour guérir une personne mordue par un chien. On dit que le les guérisseurs concoctaient une omelette à la racine râpée d’Eglantier et la faisaient manger aux personnes blessées par l'animal. Cette recette était apparemment très efficace ! C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on surnomme l’Eglantier « rosier des chiens » mais aussi car la plante permettait de guérir les chiens de la rage ! On accorde bien des vertus à l'Eglantier.
Caractéristique de l'églantier
Nom : Rosa canima
Famille : Rosacées
Espèce : arbuste sauvage
L’Eglantier est un élégant arbrisseau pouvant atteindre jusqu’à 2 ou 3 mètres de haut. Il est commun dans les haies, les friches et les lisières. Plante très vigoureuse, elle pousse sur tous les types de sols mais préfère tout de même les terres riches en humus et régulièrement ensoleillées.
On le rencontre surtout en Europe, en Asie occidentale et en Afrique du Nord. Ses longues tiges dressées puis recourbées sont couvertes d’aiguillons crochus portant des feuilles composées de folioles dentées et de belles fleurs à cinq pétales. Assez fragiles, ces fleurs portent une couleur rose claire et sont même parfois blanches. Leur floraison a lieu du mois de mai au moins de juillet. En automne paraissent de petites poires rouges pleines du féroce et bien connu « poil à gratter ». Ce poil entoure de gros grains, le Cynorrhodon que l’on appelle aussi « gratte-cul ».
D’un point de vue botanique, il ne s’agit pas d’un véritable fruit mais de ce que l’on appelle un « faux-fruit ». Le pédoncule de la fleur s’étire et s’enfle en une sorte d’une contenant les ovaires. Après la fécondation, la paroi de l’urne rougit et devient charnue.
En France, on recense près de trente espèces différentes de rosiers sauvages. Elles se différencient par la présence ou l’absence d’épines sur les tiges, la couleur des fleurs et l’aspect des Cynorrhodons, glabres ou velus.
Utilisation de l'églantier
En Europe de manière plus générale, on utilise les Cynorrhodons pour préparer des sirops, des confitures ou des desserts.
D’un point de vue culinaire, les usages sucrés de l’Eglantier sont les plus fréquents cependant l’Eglantier se marie aussi très bien avec les mets salés. Les Cynorrhodons se prêtent par exemple à merveille à la confection d’étonnantes sauces tomate pour accompagner ou garnir des pizzas.
L’Eglantier se retrouve aussi dans l’univers de la cosmétique. On produit en effet du macérât huileux de pétales d’églantines afin de resserrer les tissus et d’éviter l’apparition de vergetures, d’ulcères cutanés, de rides et mêmes de cicatrices.